#419 Une Viking à Rouen – Sophie Dabat

Le résumé…

Prête. Inge Oledöttir a vécu toute sa vie pour cet instant unique : son premier raid en Francie occidentale. Pourquoi alors, après avoir éliminé un à un tous les adversaires qui se dressaient sur son chemin, hésite-t-elle à envoyer l’ennemi, aux yeux aussi tumultueux que les flots de la mer, au Valhalla ? Serait-ce parce que le guerrier franc a osé lui voler un baiser au milieu des combats, à elle qu’aucun homme n’a le droit de toucher, ou parce qu’elle a aimé cet instant plus que tout autre ?

Mon avis…

Coucou tout le monde ! Si vous aviez l’habitude de traîner sur mon blog par le passé, vous savez que je ne suis pas une grande amatrice de romances, et que la collection Harlequin est très loin d’avoir envahi mes bibliothèques ! Comment dire ? Il semblerait que ce genre d’intrigues aient tendance à fortement m’agacer… Les femmes qui ne trouvent leur épanouissement que dans une relation avec un homme, les rôles souvent bien trop genrés, tout ça tout ça… Mais voilà, j’ai reçu ce petit roman en cadeau, Une Viking à Rouen, et je dois avouer que, contre toute attente, je me suis empressée de le lire. J’avais besoin de me changer les idées, de trouver un peu de légèreté dans ce monde anxiogène, je me suis donc lancée.

J’ai d’abord été assez agréablement surprise par l’héroïne, Inge. C’est une femme forte, déterminée, une guerrière dans tous les sens du terme. Elle est indépendante, et elle est aussi célibataire, à la fois par choix et par contrainte : elle rêvait depuis toujours de devenir l’une de ces skjaldmös – des combattantes sacrées – qui la fascinaient tant, et quand elle y parvient c’est la consécration, mais elle doit pour cela renoncer à fonder une famille et à s’unir un jour à un homme, même le temps d’une nuit. Au cours d’un combat, elle croise le chemin d’un guerrier franc, un ennemi. Celui-ci, pour la déstabiliser, l’embrasse, et profite de sa surprise pour se dérober au combat. Une obsession naît alors chez les deux personnages, obligés de constater qu’une attraction mystérieusement forte les unit. Raino, le guerrier franc, est un peu moins attachant – à mon goût – qu’Inge. Je ne me suis pas sentie séduite en tant que lectrice. Mais il a au moins le mérite de montrer du respect envers Inge, qu’il considère comme une grande guerrière, et surtout comme une égale.

Globalement, je dois dire que j’ai apprécié cette lecture. Je trouve que l’autrice a su trouver le juste milieu pour l’avenir des personnages. Elle n’est pas tombée dans le mélodramatique, ni dans la romance excessive. Les personnages sont assez profonds. Inge, en particulier, se questionne énormément, réfléchit aux conséquences de son désir pour Raino, alors qu’elle a juré fidélité à sa déesse. Cela maintient aussi du suspense, ce qui peut devenir relativement rare dans ce genre de récits. La fin est assez satisfaisante et, dans l’ensemble, conclut assez justement un récit plus complexe qu’on ne pourrait l’imaginer. Sur le plan historique, la romancière pose bien le cadre, mais on ne s’approche pas vraiment des mœurs de l’époque. L’Histoire reste un cadre, justement, et n’est pas vraiment centrale. D’ailleurs, j’ai été assez perturbée par le titre… Une Viking à Rouen, mais presque toute l’intrigue se passe ailleurs… Pour « une collection inédite de romances situées au cœur d’une région française », c’est dommage… On est plus souvent du côté de Paris ou de Nantes (avec la ville d’Herbauges), que de Rouen. Mais c’est un détail !

Pour conclure, on peut dire que ce fut une lecture plaisante, plus agréable que je ne l’avais imaginé, et aussi plus subtile ! Cela me tend à revoir un peu mon jugement sur les romances, même si ce n’est pas ce roman qui suffira à m’en faire devenir une grande amatrice. Néanmoins, je le conseille volontiers pour les amateur.rice.s du genre ! Il est vraiment bien écrit, les personnages et l’intrigue sont bien construits, et l’ensemble est assez original. On sort un peu des sentiers battus de la romance.

Carte d’identité du livre

Titre : Une Viking à Rouen
Autrice : Sophie Dabat
Éditeur : Harlequin
Date de parution : 1 juillet 2020

#393 L’amour de ma vie – Clare Empson

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Le résumé…

Catherine ne parle plus. Ni à son mari, ni à ses enfants, ni aux médecins, pas même à sa meilleure amie. Elle a été témoin d’une scène terrible et depuis plus un mot. Pourtant, du fond de sa bulle, Catherine se souvient…

Elle se souvient de Lui, Lucian, l’amour de sa vie rencontré à la fac. À cette époque, elle s’était laissé entraîner dans son cercle d’amis, privilégiés et hédonistes. Difficile d’oublier leur rupture, aussi : en une nuit, tout a volé en éclats. Elle l’avait quitté, détruisant leur vie à tous les deux. Sans qu’il n’y comprenne rien.

Elle se souvient surtout de leurs retrouvailles, quatre mois plus tôt : le hasard les a réunis, comme pour leur offrir une seconde chance. La passion a ressurgi immédiatement. Toutefois, impossible d’éviter la question essentielle : pourquoi? Pourquoi Catherine s’était-elle enfuie, cette nuit-là?

Une plongée sombre au cœur du silence, des secrets et des non-dits d’une histoire d’amour.

Mon avis…

Aujourd’hui, je quitte mes bouquins, mon traitement de texte et mes blocs-notes (écriture d’articles pour ma thèse oblige…) pour vous parler d’un bouquin original, à mi-chemin entre romance et thriller ! J’ai nommé : L’amour de ma vie de Clare Empson. Dans ce roman, on découvre l’histoire de Catherine qui, traumatisée par un événement que l’on ignore, ne peut plus parler. Elle est enfermée dans la prison de son esprit, mutique, laissant sa famille et sa meilleure amie dans le désespoir… Mais nous, lecteurs et lectrices, avons accès à la vérité, à travers le récit de Catherine, qui devient narratrice. Elle s’adresse à un « tu », une personne qui est la clé de tout ce mystère. Elle revient aux temps de l’université, au moment où elle a rencontré Lucian, l’homme qui a changé sa vie et lui a fait découvrir la véritable passion… Mais cet homme, elle l’a quitté, sans donner la moindre explication… Suspense multiple donc : que s’est-il passé pour que Catherine devienne muette ? et que s’est-il passé à l’époque de la fac ? Nous avons donc le récit rétrospectif de cette belle histoire d’amour, hanté par l’abandon final dont nous ignorons la cause (jusqu’à la fin du roman), et le récit de ces dernières semaines, qui ont vu se réunir Catherine et Lucian. En alternance avec le récit de Catherine, nous avons également la narration de Lucian, qui raconte sa version, sa vision des événements. C’est donc un roman très riche et rempli de suspense que nous propose ici Clare Empson. J’ai été absolument absorbée par ce récit, et je l’ai dévoré en une nuit, pour vous dire ! J’ai deviné assez vite le nœud de l’histoire mais, finalement, ça n’enlève pas du tout le plaisir de la lecture, au contraire.

Avertissement : je vous déconseille d’aller sur le site de Babelio pour faire une recherche sur ce livre, car le résumé spoile carrément l’histoire, ce qui est vraiment vraiment dommage !

P.S. : La couverture est canon !

Carte d’identité du livre

Titre : L’amour de ma vie
Autrice : Clare Empson
Traductrice : Jessica Shapiro
Éditeur : Denoël
Date de parution : 13 juin 2019

5 étoiles

Merci aux éditions Denoël pour cette lecture.

denoel

#392 La librairie des rêves suspendus – Emily Blaine

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Le résumé…

Sarah, libraire dans un petit village de Charente, peine à joindre les deux bouts. Entre la plomberie capricieuse de l’immeuble, les murs décrépis et son incapacité notoire à résister à l’envie d’acheter tous les livres d’occasion qui lui tombent sous la main, ses finances sont au plus mal. Alors, quand un ami lui propose un arrangement pour le moins surprenant mais très rémunérateur, elle hésite à peine avant d’accepter. C’est entendu : elle hébergera Maxime Maréchal, acteur aussi célèbre pour ses rôles de bad boy que pour ses incartades avec la justice, afin qu’il effectue en toute discrétion ses travaux d’intérêt général dans la librairie. Si l’acteur peut survivre à un exil en province et des missions de bricolage, elle devrait être capable d’accueillir un être vivant dans son monde d’encre et de papier… Une rencontre émouvante entre deux êtres que tout oppose mais unis par un même désir : celui de vivre leurs rêves.

Mon avis…

C’est l’été, et en été je lis toujours quelques romances ! Ce n’est clairement pas mon genre de prédilection, c’est vrai, mais j’ai parfois besoin d’un peu de légèreté. Quand je suis tombée sur La librairie des rêves suspendus, je me suis dit « pourquoi pas ? ». Après tout, le personnage principal est une libraire donc, tout de suite, ça donne carrément envie. Au début du livre, nous rencontrons donc deux personnages. D’abord, Maxime, un mec absolument insupportable que j’ai tout de suite eu envie de taper, dont le métier est d’être acteur (et qui a pris la grosse tête)… Autant être honnête, il m’a exaspérée. Ma première pensée a été que la lecture allait être laborieuse avec un personnage pareil… Je ne voyais pas comment l’autrice allait réussir à me le rendre appréciable… Ensuite, Sarah, propriétaire d’une librairie d’occasion, qui galère à tenir son commerce à flots. Elle est timide, et personnellement je l’ai trouvée tout aussi insupportable et tête à claques que Maxime… J’avais envie de la secouer un bon coup… En gros, les deux personnages principaux, au début du livre, sont vraiment caricaturaux au possible. En plus, Sarah est décrite comme une sorte d’Emma Bovary des temps modernes, à croire que toutes les lectrices de romans rêvent du prince charmant… Enfin, tout ça pour dire que dans les premières pages, j’avais l’impression d’être tombée dans un téléfilm de l’après-midi sur M6, et je devinais déjà très bien la suite…

Heureusement, les personnages secondaires viennent enrichir un peu la palette psychologique du roman. Le voisin fleuriste charmant mais sans plus m’a bien fait rire, et tous les autres protagonistes étaient très intéressants. J’aurais même aimé que le livre soit un peu plus long pour pouvoir mieux faire connaissance avec eux. Ils auraient mérité qu’on s’attarde un peu plus sur eux. Bon, ce n’est pas la seule chose positive du roman, rassurez-vous. A priori, vous avez peut-être l’impression que j’ai détesté La librairie des rêves suspendus, non ? Je peux vous comprendre, vu ce que je viens de dire sur les personnages principaux… Mais, mais, mais ! Il y a un « mais » ! En effet, c’est vrai que j’ai vu la fin arriver à des kilomètres et que Sarah et Maxime sont vraiment des personnages-types sans grande originalité… Pourtant, j’ai passé un bon moment de lecture, si l’on omet les premiers chapitres qui m’ont un poil énervée mais qui étaient nécessaires pour poser les bases de la « psychologie » des personnages…

Concrètement, Emily Blaine écrit bien. C’est vrai que les événements s’enchaînent un peu trop rapidement à mon goût, mais l’autrice a quand même une bonne maîtrise du rythme. Les échanges entre les personnages sont agréables à lire, les scènes érotiques donnent quelques frissons, il y a aussi beaucoup d’humour et ce qu’il faut de sérieux. Alors oui, c’est un peu « cucul » parfois, un peu too much, pas toujours très subtil, mais ça tient sa promesse : c’est une lecture estivale tout ce qu’il y a de plus agréable tant qu’on n’est pas trop exigeant. Et, parfois, ça fait du bien de relâcher un peu son niveau d’attente envers un livre. Oui, je vous ai souligné les points négatifs du roman, parce que cela me semble important, mais si vous recherchez du divertissement et une lecture plaisir, clairement, La librairie des rêves suspendus fait largement le job. Finalement, malgré ma mauvaise première impression, j’ai bien fait de continuer ce roman qui m’a tout de même fait passer un excellent moment. Pour être honnête, je l’avais un peu abandonné après ces premiers fastidieux chapitres puis je l’ai repris et je ne l’ai plus lâché ! Bon… Désolée pour cette chronique un peu bizarre et un chouïa décousue, à la fois bonne et mauvaise, mais finalement excellente… Bisous.

Carte d’identité du livre

Titre : La librairie des rêves suspendus
Autrice : Emily Blaine
Éditeur : Harlequin
Date de parution : 9 juin 2019

4 étoiles

Merci aux éditions Harlequin et à NetGalley pour cette lecture.

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#386 Il n’est jamais trop tard – Anne Youngson

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Le résumé…

Rien de tel qu’un parfait inconnu pour se révéler à soi-même.
Lorsque Tina Hopgood écrit une lettre depuis sa ferme anglaise à un homme qu’elle n’a jamais rencontré, elle ne s’attend pas à recevoir de réponse. Et quand Anders Larsen, conservateur solitaire d’un musée de Copenhague, lui renvoie une missive, il n’ose pas espérer poursuivre les échanges. Ils ne le savent pas encore, mais ils sont tous deux en quête de quelque chose.

Anders a perdu sa femme, ses espoirs et ses rêves d’avenir. Tina se sent coincée dans son mariage. Leur correspondance s’épanouit au fur et à mesure qu’ils s’apprivoisent au travers de leurs histoires personnelles : des joies, des angoisses, toutes sortes de découvertes. Quand les lettres de Tina cessent soudainement, Anders est plongé dans le désespoir. Leur amitié inattendue peut-elle survivre?

Mon avis…

Il n’est jamais trop tard est un roman qui, a priori, pouvait vraiment me plaire. J’aime beaucoup les livres originaux et, de nos jours, les romans épistolaires ne sont pas monnaie courante. Je me réjouissais donc de découvrir cet échange entre deux personnages que tout sépare, et en particulier des milliers de kilomètres. Tina Hopgood décide, un jour, d’écrire une lettre à quelqu’un qu’elle admire, le professeur Glob, qui a découvert « l’homme de Tollund ». Cette histoire d’archéologie est tout à fait véridique, je vous mets l’image du bonhomme découvert momifié dans une tourbière ci-dessous. Tina est fascinée par cette découverte, et en particulier par le sourire apaisé qui semble éternellement gravé sur le visage de cet homme. Elle a créé tout un imaginaire autour de ça. Néanmoins, ce n’est pas le professeur Glob, mort depuis un bout de temps, qui répond à sa lettre, mais Anders, le conservateur du musée de Silkeborg, où se trouve conservé l’homme de Tollund. Cette réponse, très formelle, est une invitation à venir visiter le musée danois. Mais Tina fera-t-elle le voyage ? Avant d’avoir la réponse, c’est une longue correspondance qui commence entre les deux personnes.

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« Nous avons parlé ensemble du sens de la vie, et nous nous sommes demandé si nous avions vécu comme nous en avions l’intention ou comme nous aurions choisi de vivre si nous avions su au moment de faire ce choix quelles étaient nos alternatives, mais nous n’avons pas raté notre vie. »

Réunis par l’histoire et l’imagination, Tina et Anders sont deux êtres très différents. Leurs conversations sont tantôt très concrètes – ils se racontent leur vie quotidienne – tantôt philosophiques. Ils abordent tous les sujets qui les préoccupent et deviennent progressivement amis, et peut-être plus. J’ai trouvé beaucoup de charme à la correspondance mais j’avoue que, globalement, la lecture ne m’a pas emballée autant que je l’aurais cru. En effet, le rebondissement suggéré dans la quatrième de couverture (« Quand les lettres de Tina cessent soudainement, Anders est plongé dans le désespoir. ») est vraiment moindre. Il n’arrive que tardivement et est très vite évacué. Échange épistolaire oblige, il n’y a aucune action à proprement parler, uniquement des récits d’événements ou des pensées. La lecture peut donc tirer en longueur et devenir parfois un peu ennuyante. J’ai donc beaucoup aimé le postulat de départ, j’ai été séduite par l’idée de réunir ces deux personnages et par certains moments du livre… mais l’impression globale n’est pas excellente, malheureusement. Un petit dommage, donc, malgré le gros potentiel de ce roman qui pourra néanmoins plaire aux lecteurs et lectrices qui aiment les discussions philosophiques, les flux de pensée et les questionnements existentiels… Je sais qu’il en existe beaucoup, et si vous en faites partie, n’hésitez pas à plonger dans Il n’est jamais trop tard.

Carte d’identité du livre

Titre : Il n’est jamais trop tard
Autrice : Anne Youngson
Traductrice : Perrine Chambon
Éditeur : Denoël
Date de parution : 23 mai 2019

3 étoiles

Merci aux éditions Denoël pour cette lecture.

denoel

#385 Toutes ces choses qu’on n’a jamais faites – Kristan Higgins

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Le résumé…

Avant de mourir, la jeune Emerson, obèse morbide gravement malade, remet une enveloppe à ses deux meilleures amies Marley et Georgia, 34 ans, et leur fait promettre de suivre ses instructions. Elles découvrent qu’il s’agit de « La liste de choses à faire quand elles seraient minces », rédigée à 18 ans au camp d’amaigrissement où elles avaient formé leur trio.
Décidées à relever le défi lancé par leur défunte amie, les deux jeunes femmes vont devoir apprendre à surmonter leurs peurs et leurs complexes. Marley parviendra-t-elle à se délester de la culpabilité qui la ronge depuis la mort de sa sœur jumelle ? Georgia saura-t-elle trouver les ressources pour s’opposer à sa famille qui ne cesse de la rabaisser ? Munies de leur to-do list, elles sont prêtes à tout oser !

Mon avis…

Emerson, Marley et Georgia se sont rencontrées pendant leur adolescence, dans un camp pour jeunes personnes en surpoids. Elles ont passé un fabuleux été, nouant une amitié indéfectible. Un jour, elles ont écrit la liste de toutes les choses qu’elles feront lorsqu’elles seront minces. Des années plus tard, Marley et Georgia sont restées très proches, mais Emerson a pris ses distances et donne moins de nouvelles à ses amies. Les kilomètres qui les séparent n’aident pas… Un jour, les deux jeunes femmes sont appelées pour se rendre auprès d’Emerson, et découvrent qu’elle est désormais atteinte d’obésité morbide et qu’elle va mourir… Le choc est immense : que s’est-il passé ? Avant de partir, elle leur confie un petit bout de papier et leur fait promettre de tout faire. Ignorant les enjeux, ses deux amies acceptent. Ce papier, c’est cette fameuse liste de choses à faire quand elles seraient minces… Sauf que, minces, Marley et Georgia ne le sont toujours pas ! C’est donc le début d’un grand combat pour l’acceptation de soi qu’entament les deux amies.

Ce roman m’a beaucoup surprise. Concrètement, Kristan Higgins n’est pas grosse. Elle ne sait donc probablement pas elle-même ce que c’est, mais elle parvient à créer des personnages aux états d’âme très réalistes. Il est vrai que certains passages ont pu me déranger, mais aussi certaines idées qui sont présentes dans le roman, comme celle selon laquelle il suffirait de manger mieux et moins pour mincir. Ce n’est pas toujours vrai. Néanmoins, Kristan Higgins parvient à ne pas rentrer totalement dans les clichés, et j’ai malgré tout réussi à faire abstraction de cette petite gêne initiale. Par ailleurs, il y a un véritable travail sur la psychologie dans ce roman. Parfois, j’ai eu le sentiment qu’il y avait quelques longueurs, qu’il ne se passait pas grand chose à certains moments, et en réalité cela ne m’empêchait pas du tout de prendre plaisir à la lecture. Ces moments matérialisaient surtout l’attention très fine portée par l’autrice à l’élaboration de ces personnages. On explore vraiment leurs sentiments, leur intériorité, et on partage en quelque sorte le quotidien de ces jeunes femmes…

Le roman a un bon rythme, car il alterne des chapitres centrés sur Georgia, d’autres sur Marley, et d’autres où l’on retrouve des pages du journal intime d’Emerson. Malgré la mort de cette dernière, donc, le personnage ne cesse pas d’être présent et le trio continue d’exister, d’une autre façon. Chaque chapitre est en quelque sorte concentré, sur le plan des deux copines vivantes, sur la réalisation des points de la liste. Néanmoins, puisque aucune vie ne saurait être réduite à une liste, il va de soi que les deux amies prennent vite leur indépendance vis-à-vis de ces directives et les adapte à ce qu’elles sont devenues. Hors de question, donc, d’attendre d’être mince ! C’est alors un défi encore plus grand que se lancent Georgia et Marley : assumer leur corps tel qu’il est. Et, dans ce long roman, on retrouve toute leur progression, c’est-à-dire leurs hésitations, leurs doutes, leurs peines, mais surtout leurs victoires, même les plus petites, leurs triomphes sur les autres mais surtout sur elles-mêmes. Les personnages secondaires, eux aussi, sont vite contaminés par cette belle initiative, ce qui donne un roman très positif !

Les quelques petites maladresses sur le traitement du surpoids par l’autrice sont donc vite pardonnées, car elle ne bâcle pas ses personnages. On entre dans la vie de Georgia et Marley et on s’attache véritablement à elles. J’ai beaucoup souri pendant cette lecture, j’ai pris du plaisir, et j’avais vraiment envie de savoir comment les choses allaient se finir pour elles. Toutes ces choses qu’on n’a jamais faites est un roman body positive mais certainement pas moralisateur. Et, rassurez-vous, pas besoin d’être en surpoids pour apprécier cette histoire ! C’est un roman vraiment sympathique, idéal pour les chaudes journées d’été que nous connaissons ces derniers temps. Au programme : de l’amitié, de l’humour, de l’amour, du dépassement de soi et de la sensibilité. Ce roman est aussi un beau pied de nez aux grossophobes, profondément déculpabilisant et bienveillant !

Carte d’identité du livre

Titre : Toutes ces choses qu’on n’a jamais faites
Autrice : Kristan Higgins
Traductrice : Alexandra Herscovici-Schiller
Éditeur : Harper Collins France
Date de parution : 02 mai 2019

4 étoiles

Merci aux éditions Harper Collins France pour cette lecture.

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#384 Austen Wentworth – Brigid Coady

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Le résumé…

Annie Elliot est loin de mener la vie dont elle avait toujours rêvé… Célibataire, la jeune femme est comptable, habite chez son père et doit supporter les piques constantes de ses proches. Pas très digne du glamour de Hollywood ! Lorsqu’elle parvient à devenir productrice sur une nouvelle adaptation d’Orgueil et Préjugés, Annie se dit que la chance lui sourit enfin. Un seul problème : son ex, Austen Wentworth, a décroché le rôle de Mr Darcy… Et alors que la vie d’Annie était au point mort, lui s’est hissé aux rangs de star de cinéma et d’homme le plus sexy au monde. Face à celui qu’elle tente d’oublier depuis dix ans, Annie se laissera-t-elle persuader de donner une seconde chance à l’amour ?

Mon avis…

Oui, c’est vrai, les romances ne sont pas ma spécialité… Mais, en été, on a tous envie de se plonger dans des histoires plus légères. Alors je vous propose de découvrir Austen Wentworth, un livre de Brigid Coady. Comme le suggère le titre, il s’agit d’un roman inspiré de l’univers de Jane Austen, et en particulier de Persuasion, dont c’est même une réécriture. Globalement, donc, aucune surprise sur le plan de l’intrigue, surtout si l’on connaît le roman original. Et, même si vous ne l’avez jamais lu, vous pouvez déjà vous douter de la fin, puisqu’il s’agit d’une romance… C’est un livre donc sans rebondissement notable, donc tout se joue sur l’atmosphère, l’élaboration de la psychologie des personnages et la qualité de la transposition à l’époque moderne.

L’histoire de Persuasion est ici développée au XXIe siècle, dans l’industrie du cinéma. Austen Wentworth est une star, un acteur sur lequel toutes les femmes craquent ! Annie, quant à elle, est une jeune femme qui commence enfin à réussir professionnellement mais qui est constamment freinée par sa famille. La modernisation est assez bien faite, mais j’ai beaucoup plus de bémol concernant les personnages, un peu caricaturaux à mon goût. Annie m’a beaucoup agacée, et je n’ai pas du tout accroché à Austen dont la personnalité m’a semblé assez plate. On ne le voit qu’à travers le regard d’autrui, et finalement on ne le connaît pas, lui. Cela entraîne des longueurs dans le roman, car Austen semble un personnage secondaire, et Annie ne parvient pas toujours à avancer…

Néanmoins, j’ai apprécié ma lecture dans la globalité, car c’est assez divertissant et drôle par moment. Je dois avouer qu’il m’a amené un peu de fraicheur dans ces jours caniculaires. L’écriture est assez fluide et agréable, et surtout on retrouve le charme de l’intrigue austenienne. Oui, c’est un roman qui aurait pu être plus fin et subtil sur le plan de la psychologie et du rythme, mais qui est généreux dans sa gaieté. L’autrice fait de petites trouvailles intéressantes qui apportent du punch et du peps au roman. Je ne suis pas tombée sous le charme d’Austen Wentworth, c’est vrai, mais je me suis quand même laissée embarquer. Alors, si vous voulez une réécriture divertissante de notre chère Jane, découvrez ce livre !

Carte d’identité du livre

Titre : Austen Wentworth
Autrice : Brigid Coady
Traductrice : Julie Lauret-Noyal
Éditeur : Milady
Date de parution : 12 juin 2019

4 étoiles

Merci aux éditions Milady pour cette lecture.

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#356 Ça raconte Sarah – Pauline Delabroy-Allard

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Le résumé…

Ça raconte Sarah, sa beauté mystérieuse, son nez cassant de doux rapace, ses yeux comme des cailloux, verts, mais non, pas verts, ses yeux d’une couleur insolite, ses yeux de serpent aux paupières tombantes. Ça raconte Sarah la fougue, Sarah la passion, Sarah le soufre, ça raconte le moment précis où l’allumette craque, le moment précis où le bout de bois devient feu, où l’étincelle illumine la nuit, où du néant jaillit la brûlure. Ce moment précis et minuscule, un basculement d’une seconde à peine.

Prix du roman des étudiants 2018.

Mon avis…

Cette année, j’ai eu le bonheur d’être jurée du prix du Roman des Étudiants France Culture / Télérama 2018. A cette occasion, j’ai pu lire Arcadie d’Emmanuelle Bayamack-Tam, Trois enfants du tumulte d’Yves Bichet, Ça raconte Sarah de Pauline Delabroy-Allard, La robe blanche de Nathalie Léger et Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu.

« Ça raconte le printemps où elle est entrée dans ma vie comme on entre en scène, pleine d’allant, conquérante. Victorieuse. »

Ce roman, c’est l’histoire d’une femme, Sarah, ou plutôt de deux femmes, Sarah et la narratrice. Deux femmes qui, a priori, n’ont pas grand chose en commun… Une mère célibataire d’un côté, calme et tranquille, la narratrice, et de l’autre côté la fougueuse Sarah, la vibrante Sarah, fugace et frivole. C’est l’histoire de leur rencontre, de leur amour, mais c’est surtout l’histoire d’une découverte. La narratrice découvre la sexualité, son corps, se découvre elle-même. Finalement, est-ce que ça raconte vraiment Sarah ? Je ne suis pas sûre qu’elle soit le personnage principal de ce roman… Si elle est au cœur de l’initiation de la narratrice, d’abord la fin en soi, puis le germe d’autre chose, c’est en fait cette femme, ce « je », qui se révèle petit à petit… En deux parties, ce roman nous montre d’abord un amour fulgurant, bouleversant, déstabilisant, passionné. Puis la rupture, le choc, la fin. Et une renaissance, une redécouverte, rien n’est fini.

J’ai beaucoup aimé le style de l’autrice, particulièrement élaboré même s’il s’agit d’un premier roman. Chaque phrase épouse à la perfection l’émotion qu’elle est supposée retranscrire. C’est émouvant, c’est pertinent. La plume est à la fois douce et acérée, comme les battements d’un cœur qui s’emballe. C’est un livre original, surprenant, très touchant et exceptionnellement bien écrit, à découvrir. Un éveil des sens, tout en délicatesse et en subtilité.

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Carte d’identité du livre

Titre : Ça raconte Sarah
Autrice : Pauline Delabroy-Allard
Éditeur : Éditions de Minuit
Date de parution : 06 septembre 2018

Voilà le livre qui a eu mon vote et qui a, cette année, remporté le prix du Roman des Étudiants France Culture / Télérama 2018. Félicitations, Pauline Delabroy-Allard !

5 étoiles

 

 

#336 Love, Simon – Becky Albertalli

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Le résumé…

Moi, c’est Simon. Simon Spier. Je vis dans une petite ville en banlieue d’Atlanta (traduisez : un trou paumé). J’ai deux soeurs, un chien, Bieber (oui, oui, comme Justin), et les trois meilleurs amis du monde. Je suis fan d’Harry Potter, j’ai une passion profonde pour les Oréos, je fais du théâtre. Et je suis raide dingue de Blue. Blue, c’est un garçon que j’ai rencontré sur le Tumblr du lycée. On se dit tout, sauf notre nom. Je le croise peut-être tous les jours dans le couloir, mais je ne sais pas qui c’est. En fait, ça me plaît bien : je ne suis pas du tout pressé d’annoncer à tout le monde que je suis gay. Personne n’est au courant, à part lui, Blue… et aussi cette fouine de Martin Addison, qui a lu mes e-mails et menace de tout révéler.

Mon avis…

Voici un livre qui fait tout particulièrement parler de lui depuis la sortie du film qui en a été adapté. Avant, on trouvait ce roman sous le titre Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens. Aujourd’hui, c’est Love, Simon. Je l’avoue, je ne connaissais pas ce livre avant ! C’est donc une totale découverte. Il s’agit de l’histoire d’un jeune homme, adolescent, qui s’appelle… surprise… Simon ! Il est gay, mais ne l’a dit à personne : ni à sa famille, ni à ses amis…  Le seul à être au courant, c’est Blue, le garçon avec qui il échange des mails. Celui-ci est dans son lycée, mais il ne connaît pas son identité précise… Suspense total donc. Nous suivons Simon dans son quotidien, avec ses camarades, et au moindre garçon qui passe, nous faisons comme lui, nous nous demandons si ce ne serait pas celui-ci ou celui-là, par hasard, « Blue »… Il s’agit d’un roman young adult, qui se lit bien et est porté par une écriture fluide et simple. On accroche vite à l’intrigue, on se prend au jeu, c’est plaisant. Quant aux valeurs véhiculées par le roman, rien à dire. On y parle de tolérance, de différence, de confiance en soi, d’amitié, d’acceptation… tout en étant drôle et léger. Idéal pour les jeunes, donc. Sans être LE coup de cœur, il s’agit d’un bon roman, qui fait bien son job et provoque l’effet escompté.

Carte d’identité du livre

Titre : Love, Simon
Autrice : Becky Albertalli
Traductrice : Mathilde Tamae-Bougon
Éditeur : Hachette
Date de parution : 30 mai 2018

4 étoiles

Merci à Hachette et à NetGalley France pour cette lecture.

#333 Popcorn Love – KL Hughes

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Le résumé…

À New York, Elena Vega est une femme d’affaires à succès propriétaire d’un magazine de mode. Mère célibataire, elle élève seule son adorable fils de trois ans, Lucas.

Sa vie amoureuse, par contre, est désertique et ses proches aiment bien le lui faire remarquer. Face à l’insistance de sa meilleure amie, Elena accepte à reculons de participer à des rendez-vous arrangés. Sa seule condition : trouver une baby-sitter respectable pour Lucas.

Allison Sawyer est une étudiante libre d’esprit en dernière année à l’université de New York. Sa capacité à sortir Elena de sa zone de confort et sa connexion immédiate et naturelle avec le timide Lucas lui font obtenir le travail.

Après chaque rendez-vous organisé, Elena rentre à la maison et se confie à Allison sur ses désastreux prétendants. De fous-rires en confidences, les deux jeunes femmes apprennent petit à petit à se découvrir.

Et si la personne possédant toutes les qualités qu’Elena recherche était, en réalité, juste sous ses yeux ?

Mon avis…

Popcorn Love, c’est l’histoire de deux femmes que tout oppose. La première, Elena, est la séduisante maman d’un petit garçon adorable et une grande patronne de l’industrie de la mode. Tout semble lui réussir, sauf sa vie sentimentale. Sa meilleure amie, Vivian, dont j’ai apprécié la gouaille, décide donc de prendre les choses en main et de lui choisir des date, dans l’espoir qu’elle trouve enfin la bonne personne.  Pour cela, elle lui trouve une baby-sitter, comme ça aucune excuse, impossible de se désister !

Allison est étudiante, c’est elle qui va s’occuper de Lucas pendant les rendez-vous d’Elena. Elle aussi est charmante, mais elle n’a clairement ni la classe ni la prestance de sa nouvelle employeuse. Elle est cependant plus pétillante, plus vive, elle a beaucoup moins de filtre, également. Très vite, leur relation devient un peu ambiguë… Ne nous cachons rien, il s’agit bien d’une romance lesbienne.

Mais celle-ci échappe aux clichés des livres romantiques : pas de coup de foudre, pas de scènes de sexe torride dès le premier soir, pas non plus de pseudo-répulsion – on connait tous le classique « je déteste cette personne mais en fait c’est l’amour de ma vie », en mode Orgueil et Préjugés -, rien de tout ça ici ! Non, ce roman est en fait assez réaliste, et nous raconte la relation de façon simple et efficace.

Pas de rebondissements ou de suspense à outrance, c’est une histoire d’amour dont on apprécie lire la naissance. L’érotisme y est distillé avec subtilité, jusque ce qu’il faut. L’ensemble est touchant et le roman se lit très bien, malgré quelques petites longueurs parfois. Dans l’ensemble, c’est un livre qui va me laisser une bonne impression et que je conseille !

Carte d’identité du livre

Titre : Popcorn Love
Autrice : KL Hughes
Traductrice : Lou Morin
Éditeur : Reines de cœur
Date de parution : 06 décembre 2016

4 étoiles

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Merci aux éditions Reines de cœur pour cette lecture.

 

 

#329 Brexit Romance – Clémentine Beauvais

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Le résumé…

Juillet 2017 : un an que « Brexit means Brexit » ! Ce qui n’empêche pas la rêveuse Marguerite Fiorel, 17 ans, jeune soprano française, de venir à Londres par l’Eurostar, pour chanter dans Les Noces de Figaro ! À ses côtés, son cher professeur, Pierre Kamenev. Leur chemin croise celui d’un flamboyant lord anglais, Cosmo Carraway, et de l’électrique Justine Dodgson, créatrice d’une start-up secrète, BREXIT ROMANCE. Son but ? Organiser des mariages blancs entre Français et Anglais… pour leur faire obtenir le passeport européen. Mais pas facile d’arranger ce genre d’alliances sans se faire des noeuds au cerveau et au coeur !

Clémentine Beauvais

Clémentine Beauvais

Mon avis…

C’est le retour de Clémentine Beauvais ! Je vous avais déjà parlé de deux romans de cette autrice, à savoir Comme des images et Songe à la douceur. Je les avais d’ailleurs tous les deux appréciés. C’est pourquoi je suis bien contente d’avoir eu l’occasion de lire Brexit Romance. Comme le titre l’indique, ce roman se déroule en Angleterre et prend pour point de départ le référendum qui a dit « oui » à la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne. C’est sur un ton très léger et souvent humoristique que Clémentine Beauvais aborde ce thème sérieux. C’est une histoire très atypique que l’autrice nous propose, celle d’une start-up qui a pour rôle d’organiser des mariages blancs entre britanniques et français, afin que ceux-ci obtiennent un passeport et soient en mesure de continuer à circuler d’un pays à l’autre. Cela donne lieu à de drôles de rencontres et de mises en scène, dans lesquelles Justine Dodgson joue un rôle central. Ces mariages sont supposés n’impliquer aucun sentiment, mais dans la réalité, Justine va vite se rendre compte que les choses sont bien différentes !

J’ai apprécié, dans Brexit Romance, les jeux sur le langage auxquels se prêtait déjà Clémentine Beauvais dans Songe à la douceur. Ici, un peu de franglais, beaucoup de malentendus, de quoi faire rire les anglophones mais aussi ceux qui ne maîtrisent pas encore la langue à la perfection. Cet aspect est vraiment appréciable. J’ai aussi trouvé sympathique de mêler les discours, avec un roman très frais dans lequel se glissent des propos politiques et un engagement très prononcé. Sans être moralisateur, le récit nous guide vers une réflexion passionnante. A noter également la dérision qui donne un peu de piment à certaines scènes. Au milieu de tous ces points positifs, on relève tout de même quelques nuances : parfois une ou deux longueurs, des personnages au comportement un poil caricatural, mais rien qui puisse bouleverser l’impression finale. En effet, même si je n’ai pas été sensible à tous les charmes de Brexit Romance, probablement car il est plutôt destiné à un public adolescent, j’ai malgré tout passé un excellent moment. C’est une lecture que je conseille vivement à ceux et celles qui ont envie de se détendre avant tout, de passer à l’heure anglaise le temps d’un roman, et de plonger dans un univers drôle, coloré et pétillant.

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Carte d’identité du livre

Titre : Brexit Romance
Autrice : Clémentine Beauvais
Éditeur : Sarbacane (Exprim’)
Date de parution : 22 août 2018

5 étoiles

Merci aux éditions Sarbacane pour cette lecture.

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