Le résumé…
Cela fait à peine quelques mois que l’archéologue Ruth Galloway s’est personnellement retrouvée impliquée dans une affaire de personnes disparues, s’en sortant de justesse en vie. Mais quand des travailleurs dans le bâtiment démolissent une très grande maison victorienne et découvrent les os d’un enfant enterré sous le pas de la porte – le crâne manquant – Ruth est de nouveau appelée à enquêter. Est-ce un sacrifice rituel de l’ère romaine, ou le meurtrier est-il encore à portée de main ?
Ruth et le détective Harry Nelson voudraient le découvrir – et très vite. Quand ils se rendent compte que la maison était auparavant un orphelinat, ils remontent jusqu’au prêtre catholique qui en était le directeur. Le Père Hennessey raconte la disparition de deux enfants quarante ans auparavant – un garçon et une fille. Ils n’ont jamais été retrouvés. Quand la datation carbone prouve que les os de l’enfant sont plus anciens que l’orphelinat et remontent à un temps où la maison était une propriété familiale, Ruth est entraînée encore plus profondément dans cette affaire. Mais, alors que le printemps se transforme doucement en été, il devient clair que quelqu’un essaye très sérieusement de l’éloigner de la piste en les effrayant, elle et son enfant à naître, en les poussant vers la mort.
Mon avis…
J’ai découvert Elly Griffiths grâce à mon partenariat avec les Presses de la cité qui m’avaient envoyé, en échange d’un article, un excellent livre intitulé Les disparues du marais. J’avais beaucoup aimé ce premier roman qui, avec le recul, m’a vraiment marqué ! Je m’en souviens encore parfaitement aujourd’hui, j’y pense régulièrement… Parfois, on ne sait pas pourquoi, mais des romans nous marquent durablement. C’était le cas de celui-ci. Lors de mon séjour en Ecosse, je suis tombée sur la suite, le tome 2 d’une très longue série suivant Ruth Galloway, archéologue très attachante et talentueuse. Encore une fois, j’ai été totalement séduite. The Janus Stone est dans la même veine que Les disparues du marais (ou en anglais, The crossing places). Il est tout aussi passionnant, tout aussi bien mené… Les personnages encore une fois m’ont totalement séduite, l’intrigue elle aussi était excellente : mêler thriller et archéologie est une idée merveilleuse qu’Elly Griffiths met parfaitement en scène.
Après avoir lu le deuxième tome, je me dis que je n’aurais jamais pu attendre sa sortie française, car j’ai déjà envie de lire tous les autres ! Ce que j’aime vraiment dans ce livre, c’est que l’intrigue historique se mêle à l’intrigue policière. On se rend compte que même des crimes anciens peuvent nous paraître aussi terribles que ce qui nous semble plus proche. J’avoue que j’ai un petit faible pour les histoires touchant à l’ésotérique, et The Janus Stone en fait partie. Si vous souhaitez lire ce livre, je vous conseille cependant fortement de commencer par le premier tome, car les deux histoires sont très liées. En fait, les intrigues criminelles, en soi, n’ont pas vraiment de lien, mais le récit tournant autour des personnages principaux Ruth Galloway et Harry Nelson occupe une place importante dans le roman, ce qui est aussi très plaisant. J’ai ressenti un immense plaisir à retrouver ces personnages qui m’avaient déjà une fois bluffée. Et j’ai hâte de me relancer une troisième fois dans la lecture d’un livre d’Elly Griffiths. Un conseil : ne manquez pas cette auteure et cette série fantastique de livres !
Ma note…
Niveau de lecture : Facile