
(208 pages)
Le résumé…
Il était une fois des enfants sages comme des images, dans un prestigieux lycée.
L’histoire commence le jour où Léopoldine a cassé avec Timothée pour Aurélien. Ou bien le jour où Tim a envoyé un mail avec des images de Léo à tout le monde. C’est ici, dans notre prestigieux lycée, que tout va se jouer. Léo a une journée pour assumer ces images, vaincre Tim et garder Aurélien. Moi, comme d’habitude, je l’épaule. Il faut vite régler cette histoire pour pouvoir penser à autre chose, aux maths et à la physique, à l’entrée en première S. Parce qu’on ne plaisante pas avec ces choses-là, par ici.
Je savais que ce ne serait pas une partie de plaisir. Mais je ne pensais pas que cette journée allait se terminer comme ça, à regarder, en plein milieu de la cour, un corps cassé, ensanglanté.

Dessin par Clémentine Beauvais (cliquez sur l’image pour accéder à son portfolio)
Mon avis…
Ce livre m’a été proposé dans le cadre de mon partenariat avec les éditions Sarbacane. J’avoue que je lorgnais dessus depuis un moment après quelques visites sur des blogs qui l’avaient chroniqué ! Donc imaginez ma joie lorsque l’on m’a dit que ce serait ma prochaine lecture, chouette ! Honnêtement, c’est un livre qui se lit vraiment tout seul, on a du mal à le lâcher une seule seconde. On comprend qu’il y a eu un drame, c’est clair et net, mais on ne connait pas les détails, on ne sait pas ce qu’il s’est réellement passé. On suit l’histoire à travers les yeux d’une fille dont on ne connaitra jamais le nom, et au début on a tendance à penser qu’elle est limite insignifiante dans ce lycée parisien réputé, qu’elle assiste aux évènements sans y prendre part. D’où ma surprise à la fin, mais je ne vous en dit pas plus !

Clémentine Beauvais
Cette histoire illustre les désillusions de l’adolescence, la difficulté des jeunes de s’insérer dans une société hostile, la pression pour réussir, au détriment des rêves et des passions. Le ton est parfois léger, parfois dur et empreint d’une certaine touche de philosophie. On se reconnaît facilement dans les personnages, même si c’est un milieu social qu’on n’a pas forcément nous-même fréquenté. On connaît tous les préjugés, les sujets tabous, les comportements stéréotypés et conditionnés parce que l’on a envie de rentrer dans des cases, on a envie d’être populaire, apprécié, de plaire à nos parents… Bref, des préoccupations d’ados, sauf que ce n’est pas si simple et que parfois ça peut aller très loin, vraiment très loin.

Dessin par Clémentine Beauvais (cliquez sur l’image pour accéder à son portfolio)
J’ai trouvé cette histoire passionnante, j’avais vraiment envie de connaître la fin, de comprendre. Mais finalement, le dénouement est très dur, peut-être parce qu’on se reconnaît un peu dans ces lycéens à la recherche d’eux-mêmes. J’avoue avoir eu la larme aux yeux à la fin, car finalement on se dit « Tout ça à cause de quoi ? A cause de ça ? », on a envie de se lever et de dire « Merde ! » au monde entier, et de vivre sa vie au jour le jour sans plus jamais se soucier de ce que les autres pensent de nous, sans plus jamais taire ses sentiments et oublier de vivre et d’être nous-même juste pour plaire. Et oui, je suis sortie de cette lecture avec une âme de révolutionnaire ! Mais j’étais un petit peu déçue par la toute toute fin du livre (les quelques dernières pages), je les aurais aimé plus « agressive » pour l’esprit du lecteur, qu’elles marquent vraiment ! Alors que là, j’ai trouvé que le message perdait de son impact à travers les dernières pages qui manquaient de profondeur (pour moi). Mais je conseille quand même ce livre à tout le monde car il est très très bon !

Bannière du site de Clémentine Beauvais (cliquez sur l’image pour y accéder)
Ma note…

Merci aux éditions Sarbacane pour cette lecture.


Cette lecture a été réalisée dans le cadre du challenge « Un peu d’océan sur mon roman »


Du lundi 7 juillet 2014 au dimanche 13!
Trois paliers sont proposés :
Passage du Gois : 500 pages
Visite des marais salants : 1000 pages
Tour de l’île par la plage : 1500 pages
Mon objectif : visite des marais salants (1000 pages)
300/1000